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La décision du tribunal de grande instance (TGI) de Créteil de relaxer sept prévenus, condamnés en première instance à un an de prison pour des faits de vol à main armée en bande organisée sur un supermarché casher à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) en octobre dernier, est saluée par Me Eric Dupond-Moretti, avocat des accusés : "Nous avons gagné une bataille mais la guerre n'est pas finie", a affirmé l'avocat sur RTL.

Des voleurs de voitures qui s'attaquent à un supermarché casher ?

La relaxe était demandée par Me Dupond-Moretti. Ce dernier avait demandé à la justice de relaxer cinq prévenus poursuivis pour vol à main armée et violences en réunion avec arme et menace de mort. Ils sont accusés d'avoir agressé le 5 octobre 2011 une cliente d'un supermarché casher de Villeneuve-Saint-Georges, puis d'avoir tenté de voler une voiture dans un centre commercial. Le tribunal de grande instance de Créteil a rejeté ce vendredi la requête en relaxe.

Une condamnation plus sévère aurait été "indigne"

"Les juges ont estimé que les faits ne sont pas établis et ils l'ont bien fait", a affirmé Me Dupond-Moretti. "Les juges n'ont pas voulu se montrer cléments, ils ont jugé qu'il n'y avait pas de mobile, qu'ils n'avaient pas d'éléments concrets, (...) que les prévenus n'avaient pas commis de crime particulièrement odieux", a-t-il ajouté.

Il a estimé que les juges de Créteil avaient pris "la décision de rendre un jugement plus sévère".

"C'est un jugement qui est plus sévère que ce que nous pensions", a de son côté affirmé l'avocat des victimes, Me Jérôme Zarkas. "Quand on voit ce que certains avaient fait, on n'a pas envie que ça se reproduise (...) Il faut faire le procès des gens qui ont voulu commettre ce genre de crimes, pas des victimes", a-t-il ajouté.

Les cinq hommes ont été condamnés à un an de prison avec sursis et à 10 000 euros d'amende.

Me Dupond-Moretti a également souligné qu'ils avaient fait "un choix extrêmement courageux de ne pas se rendre au tribunal. Il a fallu un an pour qu'un juge puisse s'intéresser à eux et ils ont eu le courage de prendre leurs responsabilités. C'est une attitude très courageuse".

"On attendait de voir la décision sur le fond et elle ne semble pas du tout clémente", a déploré Me Eric Dupond-Moretti. "Ce jugement va permettre de faire passer à la lumière du jour les vrais auteurs de ces actes (...) qui n'ont pas été condamnés à un an de prison", a-t-il estimé.

Pour Me Frédéric Foucault, l'avocat des deux policiers blessés au cours de cette agression, "les gendarmes ont fait leur travail et ont été à la hauteur de la situation".

Les cinq hommes étaient poursuivis pour vol à main armée en bande organisée. Selon Me Dupond-Moretti, ils ont commis les faits dans la nuit du 5 au 6 octobre 2011 en présence de leur complice qui avait pris la fuite. Le véhicule volé était une Citroën C3 et un homme de 39 ans avait été blessé lors de l'agression.

Une décision "symbolique"

"Ce qui me gêne le plus dans cette décision, c'est que le jugement ne concerne pas le vol à main armée en bande organisée mais uniquement le vol d'une voiture et la tentative de vol de voiture", a réagi le président du Consistoire central israélite de France, Jean-Michel Méchal, sur Europe 1. "Si les faits avaient été poursuivis pour vol avec arme, on ne pourrait que dire que le jugement est symbolique", a-t-il estimé.

Les avocats de la défense avaient demandé la relaxe pure et simple pour les prévenus, mais ce sont les juges qui ont décidé de relaxer.

"On est content parce que maintenant on peut clore ce dossier (...) mais il y a une justice plus juste", a de son côté déclaré Me Eric Dupond-Moretti. "Le problème c'est que les juges ne prennent pas assez en compte les victimes et il faudrait qu'ils prennent davantage en compte les victimes", a-t-il ajouté.

"Les victimes doivent être considérées comme des membres de la famille (...) et il faut que les juges prennent en compte leurs souffrances, qu'elles aient envie de porter plainte", a-t-il poursuivi.

"Le juge a reconnu qu'il y avait eu de la violence mais il n'a pas reconnu qu'il y avait eu vol avec arme. Il faut que les juges prennent davantage en compte les victimes, qu'il y ait plus de sévérité, de sévérité", a-t-il souligné.

En octobre 2011, cinq hommes avaient été condamnés à un an de prison avec sursis pour avoir attaqué un supermarché casher à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne. La victime, une femme de 39 ans, avait été mordue au bras par l'un des agresseurs qui l'avait ensuite frappée à coups de ceinture avant de prendre la fuite avec sa voiture.

Les trois autres hommes avaient écopé de peines de 3 à 4 mois de prison avec sursis. Le premier, un Palestinien de 22 ans, avait été condamné à 3 ans de prison avec maintien en détention. Le troisième, un Français de 22 ans, avait été condamné à 18 mois de prison avec maintien en détention. Les autres avaient été relaxés faute d'éléments matériels suffisants pour caractériser le délit.

Vendredi, la justice française a condamné cinq ressortissants palestiniens à un an de prison pour des violences à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne, le 5 octobre 2011. Ces cinq hommes ont été reconnus coupables de vols à main armée et de violences en réunion avec arme et menaces de mort.

Trois des hommes relaxés

La justice a relaxé trois des prévenus qui avaient été condamnés à un an de prison ferme pour vol à main armée et violences en réunion avec arme et menace de mort. Il s'agissait de deux frères palestiniens âgés de 22 et 23 ans et d'un Français de 22 ans, également palestinien.

Le premier avait été condamné à trois ans de prison dont deux ans avec sursis, pour des vols à main armée et violences en réunion, avec arme et menaces de mort. Le second avait écopé de quatre ans de prison dont trois ans avec sursis, pour des vols à main armée et des violences en réunion.

Le troisième jeune palestinien avait été condamné à un an de prison avec sursis. Les deux frères palestiniens avaient été condamnés à trois ans de prison dont un an avec sursis, pour des vols à main armée et des violences en réunion, avec arme et menaces de mort.

Les trois autres prévenus ont été relaxés faute d'éléments matériels suffisants pour caractériser le délit. Il s'agissait d'un Palestinien de 22 ans, un Français de 22 ans, et un ressortissant du Maroc de 23 ans.

La décision "ne changera rien à la situation"

"On est déçu parce que ce n'est pas une victoire pour la justice mais une victoire pour les victimes", a déclaré Me Eric Dupond-Moretti sur RTL. "Mais c'est une décision symbolique".

Le Consistoire central israélite de France a salué la relaxe de deux policiers blessés lors des faits mais a regretté le verdict "qui ne changera rien à la situation" et qui ne tient pas compte de la situation particulière des Palestiniens vivant à Villeneuve-Saint-Georges.

"On peut comprendre que les policiers n'aient pas envie de rendre justice aux familles", a-t-il ajouté.

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